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« Si Zuckerberg pour Facebook ou Brin et Page pour Google sont les juges, quel état et quelle démocratie représentent-ils ? Par qui d’autre qu’eux-mêmes ont-ils été désignés ? » (Olivier Ertzscheid)
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je suis abonné je ne sais plus trop comment ni depuis quand au blog d’un maitre de conférences en sciences de l’information, affordance.info, que j’avais oublié… Le titre du billet du jour, « Lutter contre la haine sur internet« , l’a rappelé à ma mémoire, et m’a d’emblée intéressé. Ceci d’autant plus qu’il entrait en résonance à la fois avec mes préoccupations, mon combat politique, le contexte sociétal actuel, et diverses initiatives et événements. En premier lieu, je veux parler de la rencontre de notre ministre de l’intérieur avec de grands opérateurs américains de l’Internet dans le but de coordonner et d’optimiser la lutte contre la propagation des messages extrémistes sur Internet. Il s’agissait très clairement de trouver une solution collective, suite aux attentats de début janvier en France, au problème du recrutement de djihadistes sur la toile. Le maître de conf du blog affordance explique très bien que la lutte contre la cybercriminalité et les auteurs de discours de haine ne peut être seulement locale, mais internationale. Les fanatiques de tous bords échappent en effet souvent à leurs responsabilités et aux poursuites judiciaires en utilisant les différences de législation de chaque état. D’où l’importance de cette phrase que j’ai mise en tête de ce billet, qui illustre bien où se situe la capacité de décision lorsqu’il s’agit de stopper ou non la diffusion de discours de haine, de violence, de racisme ou d’autres discriminations, et d’embrigadement fanatique et sectaire. Le deuxième événement de ce week-end auquel m’a conduit affordance. info (dont j’emprunte au passage l’illustration de ce billet), « Les Assises de la Lutte Contre la Haine sur Internet, » est une initiative que je trouve pour ma part particulièrement intéressante de l’association des étudiants juifs de France. Ces assises avaient lieu aujourd’hui. Vous pouvez vous faire une idée de la teneur de cet événement en utilisant le hashtag dédié, #assisesinternet. J’ai eu le plaisir d’y retrouver quelqu’un qui n’est pas un inconnu dans la blogosphère politique de gauche… (et qui tient absolument à faire la promotion de la présence du gouvernement sur le net…. je ne t’en veuc pas, Romain, faut bien bouffer…°.
Cet outil de signalement des discours haineux et violents n’est pas suffisamment connu de ceux qui fréquentent les réseaux sociaux. Aussi, j’en profite pour le faire connaitre davantage.
Le Monde nous rappelle fort à propos que la Commission nationale consultative des droits de l’homme a justement adopté, le 12 février dernier, un avis sur ce sujet. L’une des principales propositions de la CNCDH est de créer un
« point de contact unique pour tous les acteurs du Web », qui pourrait être la création ex nihilo d’une autorité administrative ou une extension de l’une des trois déjà concernées par le secteur, l’Hadopi, la Cnil ou le CSA. Se faisant, la Commission fait sienne l’idée ancienne et controversée de confier au CSA la régulation des contenus sur Internet.

Lutter contre la haine et les sectarismes : racisme, homophobie, sexisme…, oui mais attention au contrôle d’internet par les agences américaines et le ministère de l’intérieur qui pourrait conduire à une censure sans pour autant lutter contre le racisme qui continuerait à s’exprimer ailleurs ou de façon plus policée.
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@geneghys : ce n’est pas la nsa qui a te censurer, mais moi. car tes propos contreviennent à ma charte d »utilisation telle que définie sur la page d’avertissement. Ce qui exclut les insultes. je suis donc obligé de passer ton com à la trappe, désolé… même si je sais que ce n’est que de la provoc…
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Au sujet du racisme policé, la famille lepen maîtrise son numéro de cirque , la fille parle de goldmansachs et de « la france catain du Qatar », et pour les trop bas du front qui n’ont pas vu les communautés visées, le père fait ses calembours puants et en cas de condamnation vu son âge il s’en fout.
Il faut aussi être attentif à ne pas ouvrir la boîte de Pandore de la censure, qui ne nous permettrait plus de dénoncer les gouvernements de certains pays (USA, Arabie Saoudite, Qatar, Indonésie, Mexique, Brésil, Colombie, Birmanie, Chine, Israël, Ouganda, Pakistan, Inde, quasiment tous….) au nom de la lutte antiracisme.
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